RADICAL SLOWNESS
27th March – 15th May, 2022
A group exhibition featuring artists Akil Ahamat, Emma Fielden, Dean Cross, Izabela Pluta, Aude Parichot and Tané Andrews. Curated by Anna May Kirk and Tai Mitsuji.
What does it mean to do slowness? What does it mean to break with the whirring pace of the present and the unabating velocity of our time? What does slow art offer us in a fast world? These questions—these provocations—lie at the heart of RADICAL SLOWNESS.
In RADICAL SLOWNESS, the never-ending cadence of our everyday gives way to a different pace: slow time. Through a series of artistic interventions, the exhibition pulls into focus a multitude of temporalities that usually exist out of sight. Within the historical walls of The Lock-Up, new visions appear: an ocean of digital water endlessly laps around the base of a stone, an alarm clock is caught in the half-seconds that follow midnight, and two galaxies slowly hurtle towards one another, destined to meet in four billion years. Here, time is reframed. It is rescued from a state of dormancy, and is revealed to be the very solvent of existence—an invisible substance which our bodies wade through every day.
UNE EXPOSITION COLLECTIVE DES OEUVRES DES ARTISTES AKIL AHAMAT, EMMA FIELDEN, DEAN CROSS, IZABELA PLUTA, AUDE PARICHOT AND TANÉ ANDREWS. CURATION: ANNA MAY KIRK AND TAI MITSUJI.
Que signifie mettre en action la lenteur? Que signifie rompre avec le rythme vrombissant du présent et la vélocité incessante de notre temps? Que nous offre l’art lent dans un monde rapide ? Ces questions – ces provocations – sont au cœur de Radical Slowness (Lenteur Radicale).
Dans RADICAL SLOWNESS, la cadence sans fin de notre quotidien laisse place à un rythme différent : le temps lent. À travers une série d’interventions artistiques, l’exposition met en lumière une multitude de temporalités qui existent habituellement à l’abri des regards. Dans l’enceinte historique de la galerie The Lock-Up, de nouvelles visions apparaissent : un océan d’eau numérique clapote sans fin autour de la base d’une pierre, un réveil est pris dans les demi-secondes qui suivent minuit, deux galaxies se précipitent lentement l’une vers l’autre , destinée à se rencontrer dans quatre milliards d’années. Ici, le temps est recadré. Il est sauvé d’un état dormant et se révèle être le solvant même de l’existence – une substance invisible que notre corps traverse chaque jour.